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Association culturelle arménienne : Témoignages de participants aux campagnes

Témoignages de participants aux campagnes

Campagnes de Bekh / Dantzaparakh en 2019

 

Eugénie Kaprélian, 21 ans, Paris, étudiante :

« L'un de mes plus beaux souvenirs de cette campagne est lorsque j'ai découvert des  morceaux d'une jarre. Je travaillais sur le côté gauche de l'église. Notre objectif était d'enlever la terre qui avait enseveli l'église et les cellules des moines. J'étais avec mon frère Théo et Mickaël. En creusant nous sommes tombés sur plusieurs morceaux d'une jarre en terre cuite.  Nous les avons mis de côté et nettoyés minutieusement avec Stepan. Le soir nous avons essayé de recomposer l'objet détruit avec le temps. Il nous manquait beaucoup de morceaux  mais nous pouvions imaginer la taille de l'objet. Chaque jour, nous faisions des découvertes qui permettaient de confirmer les théories des archéologues sur les différents espaces de ce monastère. »

 

Théo Kaprélian, 22 ans, Paris, étudiant :

« La vie quotidienne sur le site du désert de Dantzaparakh est une source d'émerveillement constante, de partage et de convivialité entre tous les bénévoles. Mais un des événements qui m'a le plus marqué est arrivé l'un des premiers jours de travail lorsque, en déplaçant la terre et les pierres qui avaient recouvert ce qui semblait être les cellules des moines, nous avons trouvé la moitié de la pierre sphérique qui servait de socle à la croix située sur le toit. Quelle merveille de constater que notre travail avait permis de retrouver ce que la nature et le temps avaient enfouis et qu'ainsi, un tout petit pas de plus avait été fait dans la compréhension et la préservation de ce site ! »

 

Christine Margossian, 53 ans, Bron, créatrice de produits capillaires :


« Cela fait 30 ans que j'entends parler de l'Organisation Terre et Culture ! J'ai abordé ce voyage en me disant : "Je vais aller sur la terre de mes ancêtres", comme si j'avais un lien à me prouver. Une fois arrivé, dans ce paysage extraordinaire, une autre prise de conscience s'est mise en place et notamment l'appartenance au pays. Le rapport à la nature, la vie en communauté, la dématérialisation m'ont enrichie. Plus on est dématérialisé plus on se sent riche. On se reconnecte à soi-même et à nos origines grâce à la terre. J'ai compris à quoi cela sert de rénover une église, ou un monastère perdu dans la montagne, le désert ou la forêt. C'est important parce qu'on assoie notre histoire et on assoie aussi la nôtre en tant qu'être humain. Le point culminant de notre séjour fut le 15 août. Un prêtre vint avec son diacre. En quelques minutes, il revêtit son habit de lumière et soudain, dans ce monastère où rien n'avait subsisté sinon la végétation, une messe a été dite pour la bénédiction du raisin et en notre honneur. Depuis que je suis rentrée en France, je ne pense qu'à une chose : y retourner.»

 


Un haïku de Méliné Kebabdjian, 50 ans, Paris, directrice éditoriale :

« La chouette hulule,
la lune est ronde
Tout éclaire Bekh »



> Témoignages de participants aux campagnes de Goris et Meghri été 2016

 

 Témoignages de volontaires aux campagnes de Terre et Culture

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Participants aux campagnes de Goris et Meghri été 2016 Fouilles archéologiques sur le site du désert de Dantzaparakh Messe célébrée au monastère de Dantzaparakh Participants a la campagne de Bekh en 2019
Participants aux campagnes de Goris et Meghri été 2016